Additives for Reducing Enteric Methane Emissions from Cattle

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Europe

All zones

Benefits of the practice

  1. Reduction of methane emissions
  2. Improvement of feed efficiency
  3. Contribution to decrease carbon footprint of bovine production

Production system

Beef and dairy cattle

Thematic Area

Additives for reducing enteric methane emissions from cattle

Summary for practicioners on the main finding(s)/Innovative solution(s)

The use of dietary supplements can significantly reduce methane emissions in cattle (see the CFD webinar for scientific references, included in additional dissemination material). There is a wide variety of supplements: tannins, essential oils, nitrates, and other chemical compounds. These additives act by modifying ruminal fermentation, limiting methane production while generally maintaining animal performance. Within the Climate Farm Demo project, the goal is to share current scientific knowledge, ongoing trials, and testimonies from the milk and meat sectors on practical implementation. Expected results show up to 20% reduction in emissions, with limited economic impact for farmers, often supported by other actors. These solutions offer an opportunity to improve the sustainability of European beef production.

Integrating feed additives into cattle diets is an innovative way to reduce methane emissions. Farm trials show that some additives, especially condensed tannins and seaweed extracts, can cut methane production by 10–20%. They improve digestion by altering ruminal fermentation without affecting performance.

These additives offer farmers a way to reduce their environmental footprint while maintaining profitability. They are compatible with current systems and can be integrated without major feeding changes.

However, several challenges limit large-scale adoption. Availability and costs vary by region and supply chain. Effectiveness depends on feed rations and farm conditions, requiring tailored advice. While some additives are approved and sold in Europe, others need more research to confirm long-term safety and impact.

Support from research and policy will be key. Awareness campaigns, training, and real-farm demonstrations are essential to encourage adoption and share best practices.

Summary for practicioners on the main finding(s)/Innovative solution(s) - Native language

L’utilisation de compléments alimentaires permet de réduire significativement les émissions de méthane chez les bovins (voir le replay du webinaire organisé par CFD pour les références bibliographiques). Il en existe une grande diversité : tanins, huiles essentielles, nitrates, composés issus de la chimie. Ces additifs agissent en modifiant la fermentation ruminale, ce qui limite la production de méthane tout en maintenant les performances zootechniques des animaux la plupart du temps. Dans le cadre du projet Climate Farm Demo, l’ambition est de partager des connaissances scientifiques à jour, des essais en cours permettant d’améliorer la connaissance, de témoigner avec des acteurs des filières lait et viande sur la mise en œuvre pratique de ces solutions en ferme. Les résultats espérés sont une réduction des émissions pouvant atteindre 20 %, avec un impact économique limité pour les éleveurs ou pris en charge par un autre acteur. Ces solutions représentent une opportunité intéressante pour améliorer la durabilité de la production bovine en Europe.
L’intégration de compléments alimentaires dans l’alimentation des bovins est une approche innovante pour réduire les émissions de méthane. Des travaux scientifiques ont montré que la majorité de ces compléments permettent de réduire la production de méthane de 10 à 20 %. Ils influencent la digestion des animaux en modifiant le processus de fermentation ruminale, sans compromettre leurs performances productives la plupart du temps. (voir le replay du webinaire organisé par CFD pour les références bibliographiques)
L’utilisation de ces compléments constitue une opportunité pour les éleveurs souhaitant réduire leur empreinte environnementale tout en maintenant une rentabilité économique. L’intérêt de ces solutions réside également dans leur compatibilité avec les systèmes d’élevage existants et leur potentiel à être intégrées sans nécessiter de modifications majeures des pratiques alimentaires actuelles.
Cependant, plusieurs défis demeurent quant à leur adoption à grande échelle. Tout d’abord, la disponibilité et le coût de ces additifs varient selon les régions et les filières d’approvisionnement. Leur efficacité peut également dépendre du type de ration et des conditions d’élevage spécifiques. Il est donc essentiel d’adapter les recommandations d’utilisation en fonction des contextes locaux.
Par ailleurs, bien que certains compléments bénéficient déjà d’une reconnaissance réglementaire et d’une commercialisation à l’échelle européenne, d’autres nécessitent encore des études complémentaires pour garantir leur innocuité et leur efficacité sur le long terme. Le soutien de la recherche et des politiques publiques sera déterminant pour favoriser leur adoption généralisée.
Des initiatives de sensibilisation et de formation des éleveurs sont également indispensables pour accélérer l’adoption de ces solutions. En complément, le partage d’expériences entre agriculteurs et la démonstration de résultats concrets sur le terrain contribueront à lever les freins à leur mise en œuvre.

Contact

Benoît Rouillé

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