Reducing GHG Emissions in Laying Hens Buildings, with Practices Related to Energies Consumptions and Manure Management

France
Temperate Climate
Benefits of the practice
- Reducing GHG emissions
- Reducing ammonia emissions
- Improving working conditions
Production system
Laying hens
Thematic Area
Poultry productions
Herd management
European regulations set targets for reducing greenhouse gases (GHG) emissions by 55% by 2030 and to reach carbon neutrality by 2050. Each of the sectors of activity must commit to this reduction and put in place practices to reduce their contributions. Poultry farming is a particularly low-emission livestock sector. In France, poultry farming accounts for 0.5% of GHG emissions from livestock farming. The main sources of GHG emissions on a poultry farm are limited to the fermentation of manure, the combustion of fossil energies and the production of ammonia which, through recombination, gives nitrous oxide, a GHG with a strong warming power. Simulations have been carried out for the reducing of the carbon footprint of several layers systems, through the tool CAP’2ER®.
Energy consumption can be reduced by installing LED lighting or by better controlling consumption through the installation of a meter. Estimated GHG reductions range from 0.2 to 2%.
Practices related to manure management include the pre-drying of manure in buildings with frequent evacuation on a manure belt, and the installation of an outdoor drying tunnel. These techniques make it possible to quickly dry the droppings, avoiding the emission of atmospheric pollutants, in particular nitrous oxide or ammonia. The expected GHG reductions range from 3 to 10% for pre-drying in buildings and from 7 to 29% for the outdoor drying tunnel.
Intermediate techniques that affect ammonia emissions have also been simulated, since they also reduce nitrous oxide emissions. These are air washing and misting. The implementation of these levers makes it possible to reduce the carbon footprint by 2 to 19%.
These techniques also need to be repositioned in the context of the farm, the farming system (e.g. layers in cages or on the ground), and the farmer’s investment possibilities.
La réglementation européenne fixe des objectifs de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) de 55% d’ici à 2030 et l’atteinte de la neutralité carbone pour 2050. Chacun des secteurs d’activité doit s’engager dans cette réduction et mettre en place des pratiques pour réduire ses contributions. L’aviculture est un secteur d’élevage particulièrement peu émissif. En France, l’aviculture représente 0,5% des émissions de GES de l’élevage. Les principales sources d’émissions de GES sur une exploitation avicole sont limitées à la fermentation des effluents, à la combustion des énergies fossiles et à la production d’ammoniac (NH3) qui par recombinaison, donne du protoxyde d’azote (N2O), un GES au fort pouvoir réchauffant. Des simulations de réduction de l’empreinte carbone de systèmes de poules pondeuses ont été réalisées à l’aide de l’outil CAP’2ER®.
Les consommations d’énergies peuvent être réduites en mettant en place de l’éclairage LED ou en maîtrisant mieux ses consommations grâce à l’installation d’un compteur. Les réductions de GES estimées vont de 0,2 à 2%.
Les pratiques liées à la gestion des effluents sont le pré-séchage des fientes en bâtiment avec évacuation fréquente sur tapis, et la mise en place d’un tunnel de séchage extérieur. Ces techniques permettent de sécher rapidement les fientes, évitant les émissions de polluants atmosphériques, notamment du N2O ou du NH3. Les réductions de GES espérées vont 3 à 10% pour le pré-séchage en bâtiment et de 7 à 29% pour le tunnel de séchage extérieur.
Des techniques intermédiaires jouant plutôt sur les émissions de NH3 ont aussi été simulées, puisqu’elles permettent aussi de réduire les émissions de N2O. Ce sont le lavage d’air et la brumisation. La mise en place de ces leviers permet de réduire l’empreinte carbone de 2 à 19%.
Ces techniques sont aussi à repositionner dans le contexte de l’exploitation, le système d’élevage (pondeuses en cages ou au sol par ex), et les possibilités d’investissement de l’éleveur.
Enora Caron